Projets de développement immobiliers en cours
Le développement de notre territoire est rigoureusement planifié et encadré par notre plan d’urbanisme et ses règlements.
Ce plan établit les lignes directrices et les orientations qui guident le redéveloppement de notre ville dans le respect de son patrimoine, de son architecture unique, de l’environnement et de la végétation et, surtout, de son échelle humaine.
Chaque projet de développement doit ainsi être minutieusement analysé et doit franchir toutes les étapes règlementaires obligatoires avant d’être autorisé par le conseil municipal. Avant toute chose, le promoteur doit :
- soumettre son plan au Service de l’urbanisme, des permis et de l’inspection, qui en a vérifié la conformité à la règlementation municipale;
- soumettre le plan conforme à l’appréciation du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), qui a comme mandat de faire une recommandation (favorable ou défavorable) au conseil municipal;
- présenter son plan final pour adoption à la majorité des votes du conseil municipal.
Pour assurer la bonne intégration des projets à l’espace existant, la Division du génie est également interpelée en cours de processus pour vérifier et confirmer la capacité de nos réseaux d’infrastructures souterraines à absorber la demande générée.
Nous vous présentons ici les grands projets approuvés par le conseil municipal qui sont en cours de réalisation ou qui seront bientôt mis en œuvre.
Présentation des projets
Le nouveau bâtiment sera résidentiel. Il comptera 5 étages et environ 116 logements. Le rez-de-chaussée offrira une superficie commerciale avec pignon sur l’avenue Victoria. Un aménagement paysager sera réalisé afin de maximiser les espaces verts entourant l’immeuble.
Le projet a nécessité la démolition des bâtiments qui étaient situés au 1101 et au 1085, avenue Victoria. L’édifice situé au 1101, anciennement une imprimerie, n’était occupé qu’à 5 % de sa capacité et présentait de nombreux problèmes structuraux. La maison située au 1085, était inoccupée et présentait également d’importants signes de vétusté. Les deux édifices n’avaient pas de valeur patrimoniale ni architecturale d’importance; c’est pourquoi leur démolition fut autorisée par le comité de démolition comme étape préalable au lancement du projet. Le comité a toutefois exigé que des rappels de l’existence de ces bâtisses soient intégrés dans la conception du projet.
Prenant place sur le site de l’ancienne usine de biscuits Dare de l’avenue Saint-Charles, ce projet résidentiel sera composé de 15 rangées de maisons de ville superposées et de 4 multiplex, pour un total de 214 unités d’habitation, comprenant de une à quatre chambres à coucher.
Les bâtiments atteindront une hauteur maximale de trois étages. L’occupation est prévue pour l’été 2026.
Rappelons que le Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Longueuil, qui chapeaute le Plan d’urbanisme de Saint-Lambert, interdisait la poursuite d’activités industrielles sur ce site. Cette interdiction, appuyée de surcroît par des cibles de densification imposées à notre ville, est justifiée par les immenses besoins en logement qui prévalent dans toute la région métropolitaine et qui sont amplement documentés et médiatisés.
Situé à l’intersection de l’avenue Saint-Denis et de la rue Waterman, ce projet prévoit la construction d’un bâtiment résidentiel de 4 étages avec mezzanine, comprenant 89 logements : 13 studios, 58 logements 3½ pièces et 18 logements 4½ pièces.
Pour faire place à son projet, le promoteur a dû présenter une demande de démolition à la Ville quant à cinq bâtisses situées sur son terrain. Vu l’importance de l’héritage industriel de deux des cinq bâtisses, mais étant donné la preuve de la contamination des sols résultant justement des activités industrielles du site pendant des décennies, le comité de démolition a accepté la demande. Il fut toutefois imposé de reconstruire les façades des deux immeubles en question de telle sorte que les Lambertois les reconnaîtront dans le cadre du nouveau projet. Plusieurs matériaux des bâtiments existants seront d’ailleurs récupérés dans cette optique.
Soulignons également que la Ville a vendu au promoteur une portion de la ruelle située entre le parc Saint-Denis et le terrain du projet, de telle sorte que le verdissement en soit optimisé. La vente s’est donc faite à la condition que l’asphalte de la ruelle soit remplacé par de la végétation.
Bien qu’il ait été approuvé par le conseil municipal en vertu des anciennes règles d’urbanisme, mentionnons le projet en construction au coin de la rue Elm et de l’avenue Lorne, là où se trouvait l’ancienne église anglicane (devenue temple maçonnique). La bâtisse en construction, dont l’architecture rappellera celle du magasin Taylor situé en diagonale, servira à des bureaux, dont ceux du propriétaire lui-même.
Retombées des projets
En plus des impacts sur notre milieu de vie, nous ne pouvons passer sous silence les retombées financières positives des projets qui se concrétisent dans notre Ville. La Ville a perçu ou percevra bien sûr les droits de mutation et les taxes municipales additionnelles résultant de ces projets et de leur exploitation. Toutefois, s’ajoute aussi une redevance de 4 395 $ par nouvelle unité construite, payable par les promoteurs immobiliers. La Ville pourra se servir de ces redevances, encadrées par la loi québécoise, pour financer des infrastructures municipales additionnelles qui s’avéreront nécessaires pour accroître l’offre de services municipaux en fonction de l’arrivée de bon nombre de nouveaux citoyens.