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Quoi faire si vous trouvez de l’herbe à puce sur votre terrain? Comment réduire les risques de vous faire piquer par une tique?
La Ville de Saint-Lambert compte sur son territoire plusieurs espèces d’insectes et de plantes qui peuvent s’avérer nuisibles pour votre santé, comme l’herbe à poux, ainsi que pour votre propriété ou votre jardin, comme les scarabées japonais. Vous trouverez dans cette page des conseils et plusieurs ressources pour éviter ou limiter ces situations potentiellement nuisibles.
Tiques (maladie de Lyme)
La maladie de Lyme peut être transmise par la piqûre d’une tique infectée. En Montérégie, le nombre de personnes infectées augmente progressivement. Des populations de tiques sont maintenant établies dans la région. Ces tiques se trouvent principalement dans les forêts, les boisés et les hautes herbes.
Le risque de se faire piquer est plus élevé entre les mois de mai et d’août, mais il faut rester vigilant d'avril à novembre.
Quelles sont les activités à risque?
Les adultes, les enfants et même les animaux faisant des activités de plein air dans les boisés (randonnée à pied ou à vélo, coupe et ramassage de bois, camping, chasse, la pêche et jardinage à proximité d’une forêt) risquent davantage d’être exposés aux tiques. Certains travailleurs accomplissant des tâches extérieures (voirie, moniteurs de camps d’été) sont aussi plus exposés aux tiques.
Quoi faire pour réduire les risques?
Afin de profiter pleinement des bienfaits de l’activité physique à l’extérieur, de simples moyens de prévention vous protègeront des piqûres de tiques, dans les endroits où elles sont présentes :
Porter des pantalons longs, des souliers fermés et des bas, et appliquer un répulsif contenant du DEET ou de l’icaridine en suivant les instructions indiquées sur l’étiquette du produit;
Prendre une douche dès le retour à la maison;
Inspecter sa peau à la recherche de tiques et les retirer le plus rapidement possible, compte tenu que le risque de transmission est très faible avant 24 heures et augmente avec le temps;
Appeler Info-santé au 8-1-1 si vous avez été piqué par une tique. La consultation d’un médecin ou d’un pharmacien pourrait être recommandée afin d’évaluer si un antibiotique serait indiqué pour prévenir la maladie;
Consulter un médecin si vous présentez des symptômes (fièvre, maux de tête, fatigue et une éruption cutanée mesurant au moins 5 cm) dans les 30 jours suivant une piqure de tique. Les antibiotiques sont efficaces pour traiter la maladie;
Inspecter la peau de vos animaux et contactez un vétérinaire en cas de piqûre;
Éviter que les tiques s’installent près de votre domicile en tondant la pelouse régulièrement, en ramassant les feuilles et les débris, et en créant une bande de paillis ou de gravier entre les aires d’activités et de jeux et les zones boisées.
Le scarabée japonais est un insecte exotique envahissant originaire du Japon. Au stade adulte, il s’attaque à plus de 250 espèces de plantes, plusieurs essences d’arbre et de nombreuses espèces maraichères. La larve du scarabée japonais, communément appelée « ver blanc », est une véritable affliction pour les pelouses. À ce stade, le scarabée s’alimente principalement des racines du gazon, ce qui se manifeste par l’apparition de plaques brunes d’herbe morte.
Cycle biologique
Le cycle biologique comprend 4 stades : œuf, larve, pupe et adulte. Les scarabées adultes sont très actifs l’été durant six à huit semaines. Ils s’alimentent préférablement lors de journées chaudes et humides et restent au repos les jours de pluie.
La femelle pond ses œufs à une profondeur de 8 cm dans un sol gazonné. Les larves émergent des œufs et se nourrissent de racines de graminées, comme le font également les hannetons. Les larves se développent et passent l’hiver sous forme de pupe.
L’adulte émerge à la fin juin et début juillet et se nourrit des feuilles et des fleurs de plusieurs plantes, dont les plantes du potager et certaines espèces d’arbres.
Prédateurs
Le scarabée japonais ne possède aucun prédateur et est difficile à contrôler. Il n’y a pas de technique efficace pour l’éradiquer.
Toutefois, les moufettes, les ratons-laveurs et certains oiseaux comme les étourneaux sansonnets et les carouges seraient des prédateurs naturels du ver blanc. Certains insectes contribuent également au contrôle des vers blancs en les parasitant.
Quoi faire pour prévenir les vers blancs?
De façon générale, la clé du succès dans la prévention est d’avoir une pelouse vigoureuse et en santé. Il s’agit également de la solution la plus efficace à long terme.
Au printemps et à l’automne
Même si une pelouse a été ravagée par des mouffettes ou labourée par des ratons-laveurs à la recherche des petits insectes dont ils raffolent, on peut pratiquer diverses interventions en fonction de la condition du terrain:
Aérer le sol avec un aérateur de type « carotte ».
Ajouter de la matière organique (compost commercial).
Diversifier les espèces végétales qui composent la pelouse, en y intégrant : ray-grass avec endophytes (champignons microscopiques qui vivent à l’intérieur de certaines plantes et qui produisent des substances répulsives pour certains insectes), fétuques et légumineuses, dont le trèfle blanc.
Diminuer la fertilisation azotée (particulièrement chimique).
Choisir des engrais 100 % naturels dont la teneur en azote, phosphore et potassium (N-P-K) est inférieure à 10 pour chacun des éléments.
Garder l’herbe haute : tondre l’herbe à un minimum de 3 pouces (7,5 cm).
Laisser les rognures de gazon en place (engrais à libération lente).
Diminuer l’arrosage au début de juin afin de permettre à la terre de durcir.
Maintenir le pH du sol entre 6,5 et 7,0.
Durant l’été
Maintenir le gazon long et sec lors de la ponte, de juillet à août (minimum trois semaines). La sécheresse du sol empêche en partie le développement des œufs et des larves.
Éteindre les lumières sur le terrain, car elles attirent les insectes adultes.
À la fin de l’été
L’application des nématodes (parasites) est efficace de la mi-août à la mi-septembre. Il s’agit d’une période où les vers blancs se retrouvent souvent à la surface du sol pour se nourrir des racines de la pelouse. La procédure est la suivante :
La température du sol doit se situer entre 15oC et 30oC (autour de 20oC de préférence). Il est inutile d’appliquer les nématodes en mai, car le sol n’est pas à la température souhaitée. De plus, en mai et juin, la larve se transforme en nymphe. À ce stade, elle ne se nourrit plus.
L’un des nématodes les plus efficaces contre la larve du hanneton européen est l’Heterorhabditis bacteriophora. De préférence, il faut faire le traitement durant une longue période de pluie. Ne faites jamais de traitement par temps ensoleillé étant donné que les rayons ultraviolets sont mortels pour eux.
Enlevez le filtre du pulvérisateur ou assurez-vous que les cavités de votre arrosoir soient assez grosses pour que les nématodes se rendent au sol.
Brassez régulièrement la solution d’eau et la poudre de nématodes afin d’éviter la noyade faute d’oxygène.
Quoi faire lors d’une invasion de scarabées japonais?
Éliminer le plus possible de scarabées japonais adultes manuellement et les tuer dans l’eau savonneuse. La capture est plus facile tôt le matin, car la rosée rend le vol des scarabées plus difficile. Pour ce faire, certains utilisent un petit aspirateur.
Attirer les oiseaux en leur offrant un gite et de la nourriture.
Implanter des plantes toxiques dans les plates-bandes. Par exemple : la fétuque, l'ivraie, le géranium cultivé, le pied d’alouette, le ricin commun et les fleurs du marronnier.
Mettre du compost, car les vers blancs aiment les terres sablonneuses.
Écraser les scarabées japonais morts dans un peu d’eau et épandre le tout autour des plantes. Cela agit comme un répulsif naturel.
Arroser les parcelles de pelouse infestées avec une préparation de nématodes. Ces petits vers microscopiques sont des parasites du ver blanc. Ils sont déjà présents dans le sol, l’objectif est d’augmenter leur densité.
Pièges lumineux, car ils attirent les insectes.
Pièges à phéromones (controversé pour les petits espaces) : D’après une étude, les femelles seraient attirées dans la direction générale du piège plutôt que sur le piège lui-même. L’amas des femelles sur les feuilles des plantes adjacentes aurait alors tendance à devenir plus attractif que le piège pour les mâles en recherche de partenaires sexuels. Pour plus de détails, voir lien suivant : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19610405
Attention à l’usage de pesticides ou d’insecticides
L’utilisation d’insecticides chimiques dans un potager est fortement déconseillée. Tout d’abord, les insecticides ne sont jamais efficaces à long terme, puisque les insectes résistants forment la nouvelle génération. De plus, vous risquez de tuer des insectes bénéfiques, comme les coccinelles, de redoutables combattantes contre les pucerons et les thrips du jardin.
L’application de pesticides est d’ailleurs assujettie au Règlement 2006-14 concernant l’usage de produits contenant des pesticides. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le règlement sur les pesticides.
Nez bouché, yeux qui coulent et qui piquent, du mois d'août aux premières gelées, l'herbe à poux fait encore des victimes. L’herbe à poux est une plante mesurant de 10 cm à 1,5 m de hauteur aux feuilles vertes semblables à celles d’une carotte. Lors de la floraison, les fleurs sont jaune verdâtre groupées en épis. L’élément allergène est le pollen qui cause le rhume des foins.
Son habitat urbain
L'herbe à poux favorise la vie en commun et s'épanouit en colonie, encouragée par les rayons du soleil. Elle semble avoir un penchant pour les emprises de voies ferrées, le bord des trottoirs, les chantiers de construction, les terrains mal entretenus, un coin de terre dénudé où le calcium a brûlé la pelouse ou encore un racoin du jardin où le sol a été remué.
Symptômes reliés à l’allergie à l’herbe à poux
Cette allergie est très répandue, puisqu’elle affecte un Montégérien sur cinq. Les personnes allergiques ressentent ces symptômes : éternuements, congestion, irritations des yeux et de la gorge, etc.
Et même si les antihistaminiques et les décongestifs offerts sur le marché arrivent quelquefois à soulager les victimes de cette allergie respiratoire, il demeure des problèmes de santé, un coût social galopant engendré par les frais médicaux et l'absentéisme au travail.
Une solution radicale s'impose : enrayer le problème à la source en se débarrassant de la coupable!
Comment éliminer l’herbe à poux?
Arracher manuellement les plants ou les tondre avant la floraison de la fin juillet et à la troisième semaine d'août.
Utiliser du paillis pour empêcher la pousse de la mauvaise herbe.
Améliorer la qualité du sol (terreau, engrais).
Ensemencer ou planter d'autres végétaux pour concurrencer l'herbe à poux.
Pour obtenir de meilleurs résultats, assurez-vous de couper ou d'arracher la plante au moins une fois à la mi-juillet, puis une seconde fois à la mi-août, puisque c’est à cette période que la plante produit son pollen.
Vous pouvez informer notre agente à l’environnement de toute observation d’herbe à poux sur un terrain public de la ville par courriel au patrouille.verte@saint-lambert.ca.
Bilan annuel de la présence de l'herbe à poux
Depuis plusieurs années, la Ville de Saint-Lambert multiplie les actions afin de réduire la présence de l’herbe à poux sur son territoire et ses effets négatifs sur la santé des personnes qui y sont sensibles.
Parmi les actions posées par la Ville, notons entre autres le bilan annuel de la présence de la plante sur le territoire. Ce bilan permet d’avoir un portrait juste de la situation et de pouvoir mieux cibler les actions prioritaires. Sa cartographie identifie les sites critiques où la densité de la présence des plants est importante. La Ville est ainsi en mesure de contrôler la présence de l’agent allergène aux endroits prioritaires par une tonte bimensuelle et des campagnes d'arrachage ciblées.
L’herbe à la puce est une plante mesurant de 20 cm à 1 m de hauteur se présentant sous une forme buissonnante, rampante ou grimpante. Son feuillage lustré est de couleur rouge vin au printemps, vert foncé en été et multicolore en automne. Cette plante contient une sève vénéneuse qui provoque une inflammation de la peau, et ce, même en hiver. Elle a plutôt tendance à pousser à proximité des zones boisées.
Symptômes reliés à l’allergie à l’herbe à la puce
Tout le monde peut réagir à l’herbe à la puce s’il a été en contact avec la sève vénéneuse : inflammation rouge de la peau, vives démangeaisons et formation de cloques sur les parties atteintes.
Comment éliminer l’herbe à la puce?
Porter des gants et éviter tout contact de la plante avec la peau.
Arracher la plante en s’assurant d’éliminer les racines.
Placer les plants morts dans des sacs à ordures ou les enfouir très profondément dans le sol.
Ne jamais composter ou brûler des plants d'herbe à la puce. L'inhalation de fumée dégagée par la combustion de la plante peut causer une réaction pulmonaire sévère.
Le nerprun est une espèce exotique envahissante originaire de l’Eurasie, qui nuit surtout à la régénérescence des boisés québécois. Son écorce est brune et pourvue de lenticelles. Les feuilles, de forme ovale ou elliptique, sont vertes et très luisantes sur la face supérieure. Sa période de floraison et de fructification est étalée sur plusieurs mois. Les fleurs sont jaunes ou blanches, et les fruits passent du vert, au rouge jusqu’au noir. La plante peut mesurer de 2 à 8 mètres.
Pourquoi est-il envahissant?
L’arbuste peut produire une grande quantité de fruits, allant de 430 à plus de 1800, contenant chacun plusieurs graines.
Les graines du nerprun ont la capacité de rester en dormance dans le sol pendant une période pouvant atteindre trois ans. Cela signifie que même si les graines tombent sur le sol, elles peuvent rester viables et germer ultérieurement, contribuant ainsi à la propagation continue de la plante.
De plus, le nerprun se reproduit par multiplication végétative, soit en produisant des clones à partir de ses racines.
Ces modes de reproduction, combinés au transport des fruits par les oiseaux, fait du nerprun une plante envahissante redoutable.
Pourquoi le nerprun est nuisible?
La présence du nerprun a des impacts sur la faune, la flore, l’agriculture et l’économie :
Lorsque les tissus du nerprun se décomposent (feuilles, tiges, fruits), ils libèrent un composé toxique nommé l’émodine. Lorsque ce dernier se retrouve en grande quantité dans les étangs, il peut influencer la santé des embryons et engendrer des malformations.
La croissance rapide du nerprun lui permet d’atteindre avec rapidité la taille d’un arbre, et ainsi, bloquer l’entrée de lumière, qui est une source d’approvisionnement pour les autres espèces du même habitat.
Son important réseau racinaire est une source de compétition pour l’eau et les éléments nutritifs du sol, ce qui affecte la capacité de reproduction et défavorise la croissance des jeunes pousses des autres espèces à proximité.
Le nerprun entraîne des conséquences économiques négatives, en raison de sa capacité à se propager rapidement et à former des peuplements denses sur les terres agricoles, dans les zones forestières et dans les espaces naturels.
Comment s’en débarrasser?
Il existe plusieurs façons de se débarrasser du nerprun :
Couper l’arbuste à la base, le plus près du sol possible et extraire ses racines du sol pour l'empêcher de revenir. Seulement couper l'arbuste ne fera que renforcer le système racinaire et favoriser la croissance de nouvelles tiges.
Pour les petits troncs, creuser manuellement un trou de 30 cm (minimum) autour du tronc.
Pour les gros troncs, creuser à l’aide d’une machinerie mécanique à 1 m (minimum) autour du tronc.
Surveiller et effectuer un entretien régulier pour éliminer les nouvelles pousses.
Lorsque le tronc atteint un diamètre de plus de 5 cm, il est également possible d’utiliser la technique de l’annelage. Il faut retirer l’écorce sur 5 à 10 cm de longueur sur toute la circonférence de l’arbuste, et ce, dans les 50 premiers centimètres de celui-ci à partir du sol.
Si les branches enlevées portent fruit, les expédier à l’enfouissement ou les brûler. Ne pas les mettre au compost.
Pour prévenir la germination de nouveaux nerpruns, il est recommandé de couvrir la superficie autrefois sous l’arbuste de 10 cm de paillis et/ou de planter un arbre ou un arbuste indigène. Des exemples d’arbustes indigènes sont l’amélanchier du Canada, l’aronie à fruits noirs, le raisin d'ours, le houx verticillé, le sureau blanc, le bleuet à feuilles étroites et le cornouiller à feuilles alternes.
Dans la mesure où il y a une infestation plus importante, il est possible de couper l’arbuste à la base et d’appliquer un herbicide sur la souche. Toutefois, il est important de noter que cet herbicide doit être approuvé par la Ville, et qu’il implique un permis d’utilisation.
Vous pouvez consulter la Division de l’environnement par courriel à eco.brigade@saint-lambert.ca pour obtenir des conseils spécifiques afin de choisir la meilleure approche de contrôle du nerprun adapté à votre situation.
L’agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un insecte envahissant d’origine asiatique qui s’attaque à tous les types de frêne. Les frênes infestés meurent généralement après deux ou trois ans, mais il arrive que des arbres gravement touchés meurent au bout d’un an.
Comment reconnaître un frêne infesté?
Voici quelques signes que peut présenter un frêne infesté. Notez que les premiers signes se manifestent au niveau de la cime :
Cime anormalement dégarnie, jaunissement et perte des feuilles supérieures et présence de branches mortes dans le haut du frêne (1).
Augmentation inhabituelle de la production de fruits.
Présence de pousses de branches et de feuilles dans la partie inférieure du tronc, où il n’y en avait pas auparavant (2).
Présence de fentes verticales sur le tronc (3) et de rainures en forme de « S » sous l’écorce (4) causées par les larves qui se nourrissent.
Présence de trous en forme de D sur le tronc résultant de la sortie de l’insecte de l’arbre (5).
Présence d’encoches dans les feuilles signifiant que l’insecte s’en nourrit (6).
Présence accrue de pics bois, qui se nourrissent des larves, et de trous d’alimentation.
Que faire si je pense que mon frêne est infesté?
Reconnaître les signes d’infestation de l’agrile sur un frêne peut s’avérer difficile. D’ailleurs, certains symptômes peuvent s’apparenter à d’autres maladies.
Afin de vous faire confirmer que votre arbre souffre de l’agrile, nous vous invitons à vous référer à un spécialiste (arboriculteur, spécialiste en horticulture, ingénieur forestier, élagueur, etc.). Une liste de spécialistes est disponible sur le site Internet à la Société Internationale d’Arboriculture Québec inc. (SIAQ) au www.siaq.org.
Quelles options s'offrent à moi?
Un frêne dont 30 % des branches sont atteintes de dépérissement est généralement considéré comme trop attaqué pour être sauvé par des traitements comme le TreeAzinMD. Le TreeAzinMD peut contrôler efficacement l’infestation de l’agrile du frêne, mais il ne garantit pas la survie de l’arbre et le traitement doit être répété tous les deux ans.
L’arbre devra être abattu entre le 1er octobre et le 15 mars afin d’éviter de propager l’agrile du frêne. À l’extérieur de cette période, en raison du risque élevé de propagation de l’insecte, il est fortement recommandé de limiter les abattages de frênes aux cas potentiellement dangereux. L’abattage d’un arbre nécessite généralement un permis auprès du Service de l’urbanisme, des permis et de l’inspection. Vous pouvez communiquer avec le service au 450 672-4444.
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